3.Des images d’en-têtes pour mes vidéos.

Toute la complexité d’une définition d’activité passe, nécessairement, pas obligatoirement, mais ça aide, par l’image. Je tente depuis quelques vidéos de mettre en avant les différents moi(s) qui furent, petits et grands, avec ma grand-mère quand j’avais dix ans ou avec une photo de mes personnages de BD sur le bureau de ma maison. Je propose des miniatures qui illustrent, un peu, le propos déroulé dans la vidéo de la semaine. Ma 142/143 et la 144/145 furent des photos prises par une amie chère en 2001. Pour ma deuxième exposition publique où j’enchainais les choses sans savoir encore le chemin abominable qu’il me faudrait endurer pour arriver où j’en suis pas encore. Mais mieux. Gâteaux d’anniversaires ou galettes des rois, j’espère entamer une danse du diable avant que mes articulations ne coincent. L’important c’est d’anticiper. Même si l’étude du risque n’a pas été mon fort intérieur depuis de nombreuses citadelles.

2.Des marches.

Donc, oui. Les steps de la démarche sont le pas à pas à suivre. Je classe et trie pour produire doux. L’idée étant d’être au plus spontané de ce qui se trame. En dedans. Posé sur la cime et prêt à glisser. Avec et sans montagne. Polissé de la roche. Je jouxte mes qualités multiples et sans frime, les catalogues. J’amasse le poids des dés à coudre assis face, à soi devant le mur de la tonte. Mouton qui coud son propre pull. Le secret d’une journée, réussir sa nuit.

1.Des finitions

Je suis un plasticien qui raconte, se raconte et rend compte de sa recherche, en dessins, en photos, en images, en carnets, en histoires et en mouvements. C’est à partir de ce que je vis et vois que viennent les différentes idées qui s’amassent et s’élaguent. Mythologies intimes, bestiaires Romans narrés, arbres divers, bavardages maladroits, cartographie sensibles. Rendre compte de ce qui se crée par tous les moyens d’expression bienvenus.